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 In the rules [Fini]

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Brennan L. Martin

Brennan L. Martin

Humains ; Rescapés des malédictions
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MessageSujet: In the rules [Fini]   In the rules [Fini] EmptyLun 16 Juil - 12:35

Tout le monde se méfiait de tout le monde.
Brennan se retrouvait pour la énième fois dans les couloirs plutôt que dans sa chambre, à suivre le règlement. Le couvre-feu n'était pour elle qu'une incitation à la transgression des règles de l'école et donc elle ne s'étonnait guère quand elle voyait d'autres élèves, excités à l'idée d'être en dehors de leurs chambres après 22 heures.
La nuit était tombée, les oiseaux ne chantaient plus et les hiboux avaient pris leur place. L'intérieur de l'établissement était sombre. Seules les lumières de veille étaient allumées donc on pouvait facilement s'imaginer que l'endroit était quasiment plongé dans le noir. Cette ambiance effrayait toujours un peu la jeune fille. À cause de ces histoires de vampires... Bien sûr, ce n'étaient que des rumeurs absurdes inventées par les élèves, mais comme tout enfant de son âge, quand elle entendait ce genre d'histoires, elle ne pouvait s'empêcher d'y penser un minimum. On ne pouvait pas dire que tous les élèves de ce pensionnat avaient l'air d'être normaux mais bon, ça s'était encore l'esprit de Brennan qui lui jouait des tours. On ne pouvait pas dire qu'elle était des plus banales elle aussi. À ne parler à personne, on lui donnait toutes sortes de surnoms. Et bien sûr elle les connaissait, ce n'était pas comme s'ils étaient discrets non-plus. De l'asociale à la paumée de service, Brennan était vue comme la jeune fille, certes mignonne avec ses longs cheveux roux et ses yeux de couleur inhabituelle, mais ayant un balai dans le popotin. Et d'un côté, elle pensait que c'était aussi pour ça qu'elle enfreignait aussi souvent les règles. Au moins le soir, il n'y avait pas tant de monde. Elle croisait peut-être une ou deux âmes perdues dans le noir, mais c'était toujours à proximité de la partie des chambres. Peut-être qu'ils avaient trop peur de continuer en dehors de ces couloirs... Ce qui arrangeait bien Bren', comme ça elle était tranquille dans le reste de l'établissement et n'avait pas besoin d'entendre des conversations sur le nouveau vernis à ongle "Tro fashioon kwa!", discussions très répandues la journée.

Comme à son habitude, elle marchait lentement, posément et calmement dans les couloirs du premier étage. Elle regardait la décoration, étudiait les motifs des murs, fixait les lampes de veille tout en pensant à tout et n'importe quoi. Tout ce qu'on pouvait dire, c'est que cet instant était un de ses moments préférés de ses journées tristes et ennuyantes polluées par des cours. C'est contradictoire, me direz-vous. C'est elle qui est venue ici de son gré et maintenant elle n'aime pas cet endroit? Si elle l'aime bien, c'est beaucoup mieux que là où elle était avant, c'est juste que de temps en temps, elle aimerait avoir moins d'heures à être assise sur une chaise à rien faire, c'est tout. Comme la plupart des adolescents. Même si maintenant elle était une adulte, une femme de 18 ans. C'était donc en adulte qu'elle s'aventurait dans ces couloirs sombres et peu accueillants, quand elle entendit quelque chose... Un bruit, ou plutôt un son. Elle s'approchait de l'origine de cet étrange phénomène et plus elle arrivait, plus elle comprenait ce que c'était vraiment. Un piano. Ce qu'elle entendait était une mélodie jouée sur un piano. Laquelle? Elle ne savait pas, on ne pouvait pas dire qu'elle s'y connaissait en musique classique, elle préférait la musique un peu plus trash pour tout dire. La musique qui éteint votre cerveau à chaque fois que vous mettez votre casque sur votre tête, qui vous empêche de penser, vous empêche de vous triturer l'esprit pour, la plupart du temps, des bêtises. Mais cette mélodie était douce, pleine de mélancolie. Brennan n'avait jamais entendu cette musique, mais l'aimait déjà. Elle s'avança jusqu'à une porte entre-ouverte laissant échapper un faisceau de lumière. Sur le panneau de la porte, elle y lut "Salle de musique"... Ce devait être un élève que avait soit une envie soudaine de faire du piano dans un moment d'inspiration ou qui n'avait pas assez travaillé. Mais vu comme il jouait, elle penchait plus pour la première option. Le plus silencieusement possible, Elle posa ses mains sur la porte puis y amena sa tête, incroyablement stressée à l'idée de découvrir qui jouait de cet instrument...

Ce qu'elle y découvrit la surprit au plus haut point. Elle ne voyait pas vraiment son visage, car il avait le dos à la porte, mais ses cheveux roux et sa tenue vestimentaire lui suffirent pour le reconnaître immédiatement. Le pianiste n'était autre que Warren Delaney, le surveillant cauchemar de Brennan. Oui, pour elle il était un cauchemar. À chaque fois qu'il la voyait enfreindre ne serait-ce que la règle la plus insignifiante, il arrivait à la charge et prenait un malin plaisir à lui rappeler le règlement en entier, à l'enfermer des heures dans une pièce pour qu'elle fasse ses heures de colle, d'ailleurs quand elle se retrouvait au rez-de-chaussée pour ses colles, elle partait toujours par la fenêtre et de temps en temps elle revenait à la fin pour faire croire qu'elle était restée, ou alors pas dutout pour faire comprendre à Delaney qu'il n'arriverait jamais à la faire obéir, à lui faire suivre les règles. C'était impressionnant, elle croyait qu'il était simplement doué pour énerver les élèves, mais finalement, il savait aussi jouer du piano. Elle esquissa un petit rire, parce que maintenant qu'elle savait que c'était lui qui faisait cette mélodie, elle la trouvait beaucoup plus drôle. Même si, à l'origine, elle n'était pas dutout jouée pour faire rire. Mais quand elle vit que son rire avait été un peu trop bruyant, elle mit sa main droite devant sa bouche et s'écarta de la porte. Les yeux écarquillés par la bêtise de son acte, elle resta immobile, s'appuyant sur le mur du couloir, dans l'ombre.

« Pitié, faites qu'il ne m'ait pas entendue! » chuchota-t-elle.


Spoiler:


Dernière édition par Brennan L. Martin le Dim 16 Sep - 13:14, édité 3 fois
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Warren Delaney

Warren Delaney

AILLIL ; vampires aidant le clan Aillil.
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MessageSujet: Re: In the rules [Fini]   In the rules [Fini] EmptyJeu 26 Juil - 18:53

« La musique est le domaine des démons. »
Thomas Mann

Après un élan d'impatience et dans un sursaut de mélancolie, la carcasse du pantin s'était laissée guider au gré des couloirs de l'académie. Il était certains moments, tel celui-ci, où toute trace de vie cessait presque de l'animer, lui ôtant alors les maigres forces qui lui restaient ne serait-ce que pour sourire. Ainsi, il avait parcouru la bâtisse au hasard, croisant sans doute quelques élèves sans pourtant les voir, et son instinct, à moins qu'il ne s'agisse d'une supposée volonté de sa part, l'avait mené jusqu'à la salle de musique, seule pièce susceptible de lui arracher une ultime activité. C'est du moins ce qu'il avait pensé, l'espace de quelques secondes. Une fraction à peine, suffisante pour rappeler à sa mémoire le souvenir d'une cousine toute proche. C'est peut-être encore, ce qu'il avait espéré, aussi, quelle ne fut pas sa déception lorsqu'il ne trouva pas la belle blonde en ces lieux. Immobile d'abord, il avait scruté avec une toute nouvelle attention chaque coin de cette maudite pièce avant d'y pénétrer enfin, poussant le vice jusqu'à aller chercher un fantôme dans la salle adjacente, siège du bureau de sa cousine où parfois, elle perdait un peu de son précieux temps, avec ou sans lui. Rien, pourtant.

Malgré sa faiblesse, voire même son agonie surjouée, le monstre parvint à réunir toutes ses forces dans un seul et unique but : exprimer toute sa lassitude en un soupir qui l'acheva presque, le poussant à s'affaisser mollement sur une table. Le destin lui ayant arraché sans pitié la seule motivation qui l'avait poussé à avancer jusque là, Warren songeait désormais, tant au lieu qu'occupait actuellement sa cousine qu'à une nouvelle motivation éventuelle. Manifestement, le pantin n'avait aucune idée et était très certainement voué à s'éterniser dans cette salle en attendant que quelqu'un vienne l'en extirper. C'est du moins ce qui serait advenu de cette pauvre âme si ses beaux yeux n'avaient pas été amenés à se poser sur le piano trônant sur l'estrade de la pièce. Sans y songer alors, et d'une façon tout à fait mécanique, le monstre se redressa et rejoignit l'instrument avant de prendre place sur le tabouret lui faisant face. S'il passa un certain temps à l'observer, l'une de ses mains se souleva finalement et, timidement, quelques uns de ses doigts actionnèrent les touches d'une façon hasardeuse d'abord, plus téméraire ensuite et préétablie enfin.

Sans le réaliser complètement, le pantin enchaina de la sorte deux, ou peut-être trois mélodies toutes plus sombres les unes que les autres ; à son grand dam pourtant, il n'eut pas le loisir d'achever la dernière, débutée il y a de cela une minute à peine. A l'écoute d'un rire qui lui était méconnu, le démon avait ralenti l'enchainement des notes pour le stopper finalement. Si le son de quelques pas sur le sol lui était parvenu sans le troubler pour autant, il avait espéré voir, en leur aboutissant, la belle Rinda franchir la porte de sa propre salle de classe. Il n'en fut rien, et ce n'est finalement qu'un curieux qui vint troubler sa quiétude, le poussant même à se relever pour regagner la porte d'un pas habituellement silencieux. Plus il y songeait, plus le timbre d'une voix dont il avait à peine saisi quelques variations lui revenait en mémoire. Plus il avançait, plus la fragrance qu'il percevait, bien que timide, s'associait peu à peu à un visage presque familier tant il avait le loisir de le croiser. Ses forces retrouvées à l'idée de croiser n'importe quel importun, Warren ouvrit la porte avec une lenteur presque exagérée, plongeant sans tarder ses iris dans celles rougeoyantes de l'élève adossée au mur juste en face de la salle.

    - Miss Martin...

Feignant la surprise, le monstre détourna les yeux de sa cible première et redressa mécaniquement son avant-bras gauche afin de pouvoir consulter la montre qui enserrait son poignet. Un instant inexpressif et silencieux, le démon resta immobile, comme s'il ruminait alors qu'il ne faisait que jouer son rôle, comme il l'avait toujours fait. Son sourire reprit finalement ses droits sur ses lèvres et le pantin pivota son avant-bras, permettant ainsi à la jeune élève d'observer l'heure qu'il était alors qu'elle la connaissait pertinemment, il en était persuadé. C'est avec une voix anormalement douce, laissant présager le pire, que le monstre poursuivit.

    - ... Quelle surprise de vous croiser dans les couloirs, le couvre-feu passé.

Tandis que comme vidé de toute force, son bras reprenait sa place le long de son corps, le monstre délaissa la salle de classe et referma en silence la porte de la pièce juste derrière lui, éclipsant par la même toute source de lumière dans ce maudit couloir. Il faut bien reconnaître qu'ainsi, le pantin était dans son élément : le silence régnait en maître sur l'académie, les couloirs étaient plongés dans une obscurité presque totale, et lui, passait inaperçu, tout vêtu de noir qu'il était. Un pas de plus, et le démon se pencha sensiblement sur l'élève sans qu'il ne soit toutefois en mesure de la toucher, ou même de la frôler simplement. Une proximité nécessaire néanmoins, pour qu'elle puisse percevoir son murmure, plus faible encore que ceux dont il usait habituellement.

    - Dois-je vous reconduire personnellement jusqu'à votre chambre, et m'assurer que vous y resterez.. ?

Et combien de sous-entendus, alors, le démon avait-il immiscé en sa phrase ?
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Brennan L. Martin

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MessageSujet: Re: In the rules [Fini]   In the rules [Fini] EmptyJeu 9 Aoû - 21:47

Ça c'était du Brennan tout craché.
Nop, ça n'avait pas été une bonne idée de venir dans ce couloir, de suivre la mélodie, d'essayer de voir qui jouait et d'en plus rigoler. Surtout vu la réaction qu'a eu le surveillant en voyant Bren'. Il avait dû se vexer, même si la jeune fille ne pensait pas qu'il puisse ressentir ce sentiment. C'était bizarre... A chaque fois qu'elle le voyait, elle ressentait quelque chose de... bizarre. Elle ne pouvait pas l'expliquer. Il était un surveillant, pourtant il s'autorisait à faire des choses qu'un surveillant n'est pas censé faire. Elle était mal à l'aise avec lui, même si elle ne le montrait pas. Ôh jamais elle le montrerait. Il fallait qu'elle ait une image de femme sûre d'elle, certes peu sociable, mais quand même en confiance. Même si depuis quelques temps, elle savait qu'elle faisait des efforts pour s'ouvrir aux autres, même si elle ne fait pas confiance pour autant. Il ne faut pas rêver non plus! Enfin, elle s’égarait dans ses pensées alors qu'elle savait que Delaney était en face d'elle et l'avait reconnue. Elle n'avait pas eu l'idée de partir vite fait, non. C'était trop tard.Ce que la rouquine trouvait marrant chez le rouquin était que quand il la voyait, il ne pouvait s'empêcher de lui parler du règlement. Comme si c'était son seul sujet de conversation. Là encore, il lui parlait du règlement. Du couvre-feu en particulier. Il était surpris de la voir, mais elle était également surprise à le voir jouer du piano à cette heure-ci. On va dire qu'elle n'avait pas pensé cela de lui. Elle aurait dû s'en douter puisque Miss Delaney était professeur de musique.

Mais sortant de ses réflexions elle se rendit compte de quelques choses. Il faisait très sombre, la porte de la salle de musique étant fermée, il régnait un silence implacable et Warren Delaney se trouvait à seulement quelques centimètres d'elle. C'était ce qu'elle n'aimait pas. Il était trop proche, en tout cas trop proche pour un adulte faisant partie de l'organisation de l'institut. Elle essayait de situer un peu son corps, de son visage. Elle était petite et il était grand. Très grand même. Il la surplombait de tout son corps, ce qui lui faisait ressentir comme un état d'infériorité par rapport à l'autorité. Mais elle n'avait pas peur, elle restait fidèle à sa fierté. Elle ne bougeait pas, ne tremblait pas et attendit.

- Dois-je vous reconduire personnellement jusqu'à votre chambre, et m'assurer que vous y resterez...?


La façon dont il dit cette phrase rendit la jeune fille perplexe. Que venait-il de dire? Elle pouvait s'y rendre toute seule, elle n'avait besoin de personne. Même s'il avait raison, jamais elle n'irait dans sa chambre de son plein gré. Dès qu'il ne serait plus dans son champ de vision, elle prendrait une autre trajectoire pour visiter un autre endroit. Ça c'était du Brennan tout craché. Toujours en opposition avec l'autorité et dans ce cas le surveillant. Mais il n'y avait pas que sa phrase qui l'avait dérangé, c'était aussi comment il s'était rapproché d'elle. Il était beaucoup trop près, sa tête était trop près de la sienne. Alors sans réfléchir, ses mains s’avancèrent pour prendre le visage de l'adulte. Elle n'en revenait pas de ce qu'elle faisait. Elle sentait ses cheveux, mais aussi sa peau. Et... étrangement, Neal vint dans son esprit. Pourquoi est-ce qu'elle avait eu cette image? Un instant après, elle comprit. La peau du roux était aussi froide que celle du brun. Elle fut surprise de ça, car c'était la deuxième fois qu'elle sentait une peau aussi froide. Mais sans plus attendre, elle fit ce qu'elle avait programmé de faire il y a de cela 2 secondes. Elle écarta son visage jusqu'à ce qu'il soit à une distance acceptable.

« Vous n'avez pas besoin de me parler aussi bas et de vous approcher autant, parler normalement suffit amplement. »

Elle le regarda et pu distinguer les traits de son visage, malgré l'obscurité. Elle avait été habituée à la lumière de la salle de musique, mais maintenant elle devait rechanger pour un environnement plus sombre. Elle attendait une réaction de sa part, elle savait qu'elle n'avait pas encore répondu à sa question et vu comment elle lui avait parlé, il pouvait déjà envisagé une réponse négative. Et puis elle s'en moquait, il savait qu'elle n'aimait pas qu'on lui dise ce qu'elle devait faire. Elle n'aimait pas les ordres et cela n'allait pas changer maintenant. Maintenant elle devait lui dire directement qu'elle n'acceptait pas son "invitation". Et puis, elle ne savait pas s'il connaissait le numéro de sa chambre. Elle n'espérait pas. Donc dans tous les cas si elle rentrait au dortoir il ne pouvait pas l'accompagner, c'était hors de question.
Elle respira profondément, comme si elle voulait montrer à l'homme qu'elle avait retrouvé son espace vital et qu'il était venu trop près. Tentative bien veine me direz-vous, mais on peut toujours essayer. Avant de devoir partir, la moindre des choses était de papoter un peu, histoire de retarder le moment fatal. Elle ne savait pas trop quoi dire, elle ne voulait plus parler du règlement, elle en avait marre, mais avec lui, ils n'avait jamais eu d'autres sujets...

« Au fait, je ne suis pas une experte en musique, mais j'ai remarqué que vous jouez du piano assez bien. Est-ce Miss Delaney qui vous a enseigné? »


Elle n'avait rien trouvé d'autre pour changer de sujet. Mais elle lui avait posé une question. Donc il était obligé de répondre... Normalement. Avec ça elle allait pouvoir enchainé et ainsi essayer d'éviter le retour à la chambre précipité. De toute façon, il y avait toujours l'option radicale pour éviter cette fin. Mais Brennan ne devait pas le faire maintenant et puis elle ne voulait pas. Elle préférait essayer toutes les options avant d'arriver à ce point. Espérant seulement que le surveillant ne se rende pas compte de ce qu'elle faisait.

...

Et puis elle se ravisa. Pour une fois, elle allait faire ce qu'il voulait même si ça ne lui ressemblait pas. Pourquoi? Ce soir Bren' n'avait pas envie de se battre contre le surveillant. Alors elle soutint le regard de celui-ci puis ajouta:

« Finalement, oubliez ma dernière question. Elle n'est d'aucune utilité et pas très appropriée à la situation présente. »


La rouquine se détacha du mur puis se glissa vers le côté, se retrouvant donc hors de portée de Delanay. Elle se tourna dos à ce dernier. Elle ne voulait pas voir l'air satisfait qu'il aurait pu prendre, elle ne voulait pas voir sa victoire. Donc, elle se dirigea sans se retourner vers les chambres. Mais elle ne pu s'empêcher de retourner sa tête, de jeter un dernier regard à Warren et de lui dire:

« Je vous souhaite une bonne nuit et n'allez pas dormir trop tard. Même si vous êtes surveillant, le couvre-feu n'a pas été mis en place pour rien. Enfin... cela dépend si vous croyez aux légendes ou non. »


Et elle partit, sans rien ajouter, sans faire un bruit, laissant le surveillant rester seul dans la pénombre de la nuit.

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